Séjour Turquie 2013
21/07/2020
Nous voilà donc embarqués tous ensemble direction la Turquie à la conquête de la civilisation ottomane sous la bienveillance de notre encadrement dirigé par le frère Houari et de notre guide. Après quelques heures d'avion, nous arrivons à Istanbul, seule ville au monde construite à la croisée des continents européens et asiatiques et ouverte sur le détroit du Bosphore qui relie les mers Noire et Marmara. Juste le temps de prendre possession de nos chambres et à nous une bonne nuit de sommeil...
Lundi 30 avril 2013
Après un bon petit déjeuner continental, nous voilà rendus sur l'esplanade de la Mosquée Bleue pour une piqûre de rappel historique. Le guide est intarissable sur le sujet : il nous refait la chronologie historique de la Turquie depuis la domination perse jusqu'à l'empire byzantin, soit 22 siècles d'histoire (en résumé bien sur...). Il conclut enfin sous un soleil de plomb par le règne de l'empire ottoman qui a duré 5 siècles.
Brièvement, on apprend qu'Istanbul autrefois Byzance était divisée en trois parties : Galata ou Peraqui est l'actuel quartier européen, Cristopolis, actuel Usküda et Constantinople.
Cité dans les sources grecs et romaines de l'antiquité, au 7e siècle avant J.C, le roi grec Byzas (origine du nom Byzance) choisit cet endroit stratégique de par son port naturel et sa surélévation qui offrait ainsi à Byzance une protection contre des attaques navales. Dix-huit ans après, une autre ville nommée Cristopolis vit le jour juste en face. A partir du 2e siècle après J.C. l'empereur romain Septime Sévère reconstruisit la ville en l'honneur de son fils Caracalla dont elle portera le nom brièvement jusqu'à sa mort avant de redevenir « Byzance ». L'empereur y établit un hippodrome dit « arène » dans lequel se déroulaient des courses de chevaux (c'est l'endroit où nous sommes au moment du déroulement du rouleau de l'histoire par notre guide). Au début du 4e siècle après J.C, L'empereur Constantin (1er empereur chrétien) décida de déplacer la capitale romaine de Rome à Byzance afin de contrer les menaces des invasions barbares. Il en fit une véritable capitale et édifia plusieurs monuments entre 324 et 330 après JC. L'hippodrome fut agrandi, des aqueducs dont celui de Valens furent construits ainsi que des églises et dont la première est Sainte Sophie en 330, des citernes et en particulier la Citerne Basiliqueque l'on est invité à découvrir dans la foulée. De plus, il rebaptise la ville sous le nom de « Constantino polis », appellation qui perdurera jusqu'à la chute du califat ottoman et l'avènement de la République turque sous Atatürk en 1928 pour prendre le nom d'Istanbul.
Après ce captivant rappel, nous sommes invités à nous rafraîchir dans les méandres des souterrains de la citerne basilique. L'empereur Justinien construisit en 532 cette citerne qui fut alimentée par l'aqueduc de Valens jusqu'au 16ème siècle afin d'approvisionner la ville en eau. Elle fut restaurée au 19ème siècle pour devenir un lieu de visite. Sa capacité est estimée à 78000 m3. Elle possède 336 colonnes en marbre subdivisées en 12 rangées de 28 colonnes. Le lieu est assez sombre mais assez impressionnant : observer ces gigantesques colonnes face à notre petitesse pose interrogation ...
Sans nous attarder outre mesure, nous retrouvons la lumière du jour pour admirer à proximité de la mosquée Sultan Ahmet qui fut construite entre 1609 et 1616 par l'architecte Mehmet Aga sous le règne du sultan Ahmet 1er. Une des plus célèbres mosquées du monde musulman recouverte à l'intérieur de plus de 20 000 faïences à dominante bleue provenant de la ville d'Iznik, ce qui lui valut son surnom de « mosquée bleue ». Elle est formée entre autre d'une coupole centrale maintenue par quatre énormes piliers ou « pattes d'éléphants ». Plus grande mosquée d'Istanbul, c'est également la seule à posséder six minarets. Lieu stratégique car située face à l'hippodrome, près de l'église Sainte Sophie et du palais Topkapi, elle comprenait entre autre une madrasa (école de théologie), un hospice, un réfectoire et une fontaine. Soudain, l'appel à la prière retentit et nous tire de notre état de contemplation, l'occasion pour nous d'écouter religieusement ce magnifique adhan et de nous rendre à l'intérieur pour prendre part à la prière du Dhor.
Après quelques séances photos, nous sommes allés en petits groupes nous restaurer dans une petite ruelle discrète pas loin de là, afin de goûter nos premiers mets turcs locaux.
La journée s'est poursuivie par la visite du Grand Bazar où l'on trouve de très belles choses à acheter (textile, luminaires, parfumerie etc.) mais un portefeuille bien garni est de vigueur ! Néanmoins il est toujours possible de négocier les prix ...
Mardi 1er mai 2013
Après une bonne nuit de sommeil et un petit déjeuner gargantuesque, nous nous apprêtons à reprendre le chemin de l'histoire en nous rendant au Palais Topkapi qui signifie « porte des canons » du fait qu'autrefois se trouvaient 2 grands canons à l'entrée. Notre promenade débute par le grand jardin, nous nous arrêtons près de l'église Sainte Irène, deuxième plus grande église après celle de Sainte Sophie, construite au IVe siècle par l'empereur Constantin 1er. À la suite d'un incendie, elle fut restaurée par Justinien puis lors de la conquête ottomane, elle fut transformée en arsenal.
Résidence des sultans et souverains ottomans entre le XVe et le XIXe siècle, ce palais construit en 1462 par Mehmet IIest merveilleusement situé et nous bénéficions d'une vue imprenable à la fois sur la mer de Marmara et sur le Bosphore. Nous le découvrons sous un soleil radieux : composé de quatre grandes cours, une immense cuisine, la tour de justice, une salle d'audience, un harem (partie interdite aux étrangers où vivaient le sultan et sa famille), une bibliothèque, des dortoirs ainsi que les appartements privés du sultan. À tout cela s'ajoutent plusieurs salles où sont exposées des reliques sacrées, des trésors impériaux, des collections de porcelaines, de vêtements et de sabres mais aussi de diamants dont une énorme émeraude de 3 kg !
Nous en prenons plein la vue et nos yeux écarquillés témoignent de notre émerveillement devant la beauté des objets exposés et leur parfait état de conservation : un trône en bois d'ébène incrusté d'ivoire et de nacre, des armes de guerre ou de la vaisselle ornés de pierres précieuses, un berceau princier pour ne citer qu'eux. Quel témoignage de la transmission de cette richesse culturelle et historique à travers le temps... L'émotion atteint son paroxysme à la découverte des reliques sacrées qui auraient appartenues aux Prophètes et qui sont regroupées dans un bâtiment distinct avec la bibliothèque impériale. On peut y observer par exemple les anciennes clefs de la Ka'ba, un des bâtons du Prophète Moussa (sws), une empreinte qui serait celle du pied du Prophète Muhammad (sws) ainsi que des poils de sa barbe, quelques épées des Califes, un manteau ayant appartenu à Fatima la fille du Prophète (sws)...
Ce fut une visite mémorable qui nécessite au moins une journée si l'on veut explorer le palais dans ses moindres recoins, un incontournable d'Istanbul avec des souvenirs inoubliables à la clé !
Jeudi 2 mai 2013
Une journée bien chargée s'annonce avec au programme une visite de la mosquée Soliman et du quartier d'Eyüp ainsi que la mosquée Rustum Pacha.
Comme d'habitude, nous voilà partis de bon matin scindés en deux groupes à l'assaut des tramways afin de nous rendre à notre première escale : la mosquée Soliman construite 30 ans après le règne de Soliman le magnifique [1520-1566] par Mima Sinan, le plus célèbre architecte de l'époque. Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous pénétrâmes dans la salle de prière ! En effet en plus d'être magnifique, elle a la particularité d'avoir des œufs d'autruche suspendus au niveau des lustres pour faire fuir les araignées...
Chacun d'entre nous a pu s'attarder aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur le temps d'une prière bien sûr mais aussi de quelques clichés pour immortaliser ces moments. Notre guide est intarissable sur Soliman le magnifique, le plus grand sultan de l'empire ottoman par ses nombreuses batailles et conquêtes mais aussi par sa capacité à avoir réformé le code civil ottoman. Il était juste et généreux vis-à-vis des minorités.
À la fois grand poète et orfèvre, Il tomba amoureux de Roxelane, une de ses esclaves qui deviendra par la suite son épouse. Sa soif de pouvoir et son influence sur le sultan assurera sa renommée mais je vous laisse replonger de vous-même dans cette histoire comme nous l'avons fait nous même à notre retour de voyage, curieux d'en savoir plus sur cette destinée hors du commun...
Nous revenons sur nos pas tout en arpentant les rues du quartier d'Eminönü où l'on ne peut s'empêcher de s'arrêter pour faire quelques achats de souvenirs : du simple porte clé au foulard en soie ou en cachemire en passant par des petits miroirs en forme de poudrier incrustés de belles petites pierres colorées , il y en a pour tous les budgets et tous les goûts !
Nous en profitons également pour faire escale à la mosquée Rustum Pacha, du nom du gendre du sultan Soliman le Magnifique et de Roxelane. Elle est construite en hauteur et elle a la particularité d'être recouverte de faïences d'Iznik aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, signe particulier de richesse. Juste le temps de faire deux unités de prières à l'intérieur de la salle (qui est d'ailleurs en cours de restauration) et de prendre une photo de tout notre groupe (environ 90 personnes de tout âge) devant ces fameuses faïences et nous voilà repartis, direction : la mosquée Eyüp
Pour cela, nous embarquons tous au port d'Eminönü pour nous rendre en bateau à Eyüp iskelesi, quartier où se trouve cette mosquée, histoire de nous rafraichir un peu et de profiter de l'air marin le temps de cette brève traversée. Une fois arrivés, notre guide nous resitue les faits dans la chronologie historique : cette mosquée doit son nom à l'un des compagnons du Prophète Muhammad(sws) qui est Abu Ayoub al-Ansari. Il fut celui qui accueillit le Prophète (sws) à Médine. Il combattu auprès de lui et des quatre Califes. Eyüp Sultan était arrivé jusqu'aux portes de Constantinople afin de réaliser la prédiction du Prophète (sws) selon laquelle la ville allait être conquise par les musulmans. Il mourut peu de temps après, à l'âge de 83 ans et fut enterré près de Constantinople selon sa volonté.
C'est en 1453 que le sultan Mehmet II dit Fatih retrouva la tombe d'Ayoub suite à un rêve prémonitoire. En sa mémoire, il édifia un mausolée et cette mosquée en 1459 à l'emplacement même de sa tombe. Cependant, la mosquée actuelle dotée de deux minarets date du XIXe siècle, elle fut reconstruite après un tremblement de terre.
Après l'avoir visitée, nous nous sommes vus offrir quelques loukoums par des musulmanes venues prier, pour ma part ceux à la pistache et la noix de coco étaient les bienvenus à l'heure où le petit creux commençait à se faire sentir.
Après avoir accompli la prière du Dhor, nous nous sommes divisés en petits groupes pour aller nous restaurer. Paraît-il que le restaurant en face fait un des meilleurs « lahmacun » mais pour ma part, j'avais tellement chaud que je me suis laissée tentée avec deux de mes camarades de chambre par les glaces aux multiples parfums. Un show bien emmené par les marchands de glace farceurs situés sur la rue principale de ce quartier plein de vie qui nous ont épaté par leurs talents d'équilibristes en faisant danser leurs longues baguettes au bout desquelles on réussira enfin à récupérer nos glaces. Une pause bien méritée, assises tranquillement et scrutant les allées et venues des badauds le temps de déguster notre trophée !
Après une petite balade dans les rues piétonnes, nous avons renoncé à monter jusqu'au café de Pierre Loti, lieu juché sur les hauteurs du cimetière d'Eyüp et situé sur les contreforts de la Corne d'Or, nous réservant un peu d'énergie pour notre après-midi« repérage shopping », il faut bien ménager nos petits pieds quand même !
Vendredi 3 mai 2013
En ce jour particulier, chacun d'entre nous s'est préparé tranquillement en arborant sa plus belle tenue pour se rendre à la prière du vendredi. Nous avions largement le choix du lieu vu le nombre impressionnant de mosquées à Istanbul mais d'après mon petit sondage, la mosquée bleue remporta la majorité des suffrages... Après une rapide collation, nous avions enfin devant nous un après-midi complet de temps libre. Je ne vous cache pas que nous avons fait quelques petites emplettes. Istanbul est réputée pour la qualité de son industrie textile et effectivement l'offre est à la hauteur de sa réputation.
Dans le quartier Beyazit, tout est orchestré pour qu'on se laisse aller à quelques dépenses imprévues, l'occasion de refaire une partie de notre garde-robe avec une petite pointe d'élégance. Après cette après-midi shopping, les marchands ambulants de pastèques, fraises et fruits gorgés de soleil ont eu un succès fou auprès de nous. Quoi de meilleur après avoir pris une bonne douche et s'être reposée un peu à l'hôtel qu'une petite crêpe salée roulée sous vos yeux accompagnée de fruits rafraichissants. Après ça, une bonne soirée avec les autres membres du groupe et des échanges sur les opportunités shopping des uns et des autres et voilà déjà l'heure de monter se coucher sinon le lever sera rude.
Samedi 4 mai 2013
La fin du séjour approche à grands pas, il est grand temps de visiter le palais Dolmabahçe Sarayi situé près du détroit du Bosphore, le quartier européen mais aussi la mosquée musée Sainte Sophie. C'est donc bien motivés que nous entamons ce marathon. Après un petit trajet en tramway, nous commençons par la mosquée Dolmabahçe de style baroque construite de 1851 à 1855 avant d'attaquer l'enceinte du Palais. Tout le monde ne pourra pas le visiter, seuls les plus motivés dont je fais partie le feront. En effet, il faut s'armer de patience la vente des billets se fait au compte-goutte : il faut compter 2 heures de queue pour une heure de visite environ avec audio guide en anglais, mais croyez-moi le jeu en vaut vraiment la chandelle !
Le palais de Dolmabahçedit du «jardin comblé » fut construit sous le règne du sultan Abdlülmecid 1erentre 1842 et 1853 par les membres de la famille Balyan, architectes impériaux. Elle est de style baroque. Les sultans quittèrent le palais de Topkapi pour emménager à Dolmabahçe pour son luxe moderne et sa grandeur. Il est composé de trois parties :
Le quartier réservé aux hommes
La salle de cérémonie où se tenaient les réceptions officielles
Le harem et les appartements de la famille du sultan.
C'est un palais immense où règne le luxe à l'état pur. La visite guidée de ce joyau dure environ 45 minutes. Des centaines de pièces s'enchainent à perte de vue avec des tapis d'époque encore en place, des portraits des différents sultans et de leurs familles, des couleurs chatoyantes et spécifiques à chaque lieu... Un monument incontournable d'Istanbul à voir absolument car aucun mot ne permettrait de décrire ce que seuls les yeux et les souvenirs peuvent imprimer à jamais. A noter que dans l'enceinte du palais a été dressée la tour de l'horloge en 1890.
Notre parcours se poursuit dans le quartier européen précisément à la place Taksim, les fameuses « Champs Élysées » turques, une des places les plus actives d'Istanbul. Et maintenant, vite vite.., il faut revenir au quartier Sultan Ahmet pour aller enfin visiter la Mosquée Sainte Sophie. Et cette fois ci pour nous éviter la queue, deux de nos accompagnateurs se sont dévoués pour faire la queue et nous acheter les billets d'entrée, comme ils sont gentils !
Arrivés à la mosquée Sainte Sophie,autrefois cathédrale érigée initialement par l'empereur Justinienen 532 et actuellement musée depuis 1934, une petite pointe de déception, peut-être due au décalage avec le palais et la mosquée visités ce matin. En effet, ce lieu très ancien et chargé d'histoire mais assez délabré avec des fresques qui mériteraient d'être restaurées d'urgence. Quelques échafaudages sont en place et laissent penser à de futurs travaux. Nous espérons revenir dans quelques années pour revisiter ce grand monument, Incha'Allah.
Cependant, on ne peut rester insensibles à la fois aux traces de la période chrétienne avec quelques fresques encore visibles malgré les transformations mais aussi aux ajouts de la période ottomane, entre autres les quatre minarets, le minbar positionné en direction de la Mecque qui a remplacé l'ancien autel et aussi des panneaux circulaires gigantesques accrochés aux quatre piliers centraux, où sont inscrits les noms d'Allah et du prophète Mohammed (sws). Malgré son âge, un magnifique monument incontournable lorsque l'on vient à Istanbul.
Il est maintenant temps de rentrer à l'hôtel se rafraichir et se préparer à manger en petits groupes au restaurant : au menu ce soir brochettes aux feu de bois et salade mais les soupes de lentilles ou autres mets pourraient également se révéler très tentants...
Dimanche 5 mai 2013
Le voyage touche à sa fin mais avant le grand départ, nous sommes tous déterminés à profiter de cette croisière sur le Bosphore qui vient clôturer en beauté ce séjour riche en découvertes. Prendre le temps de contempler le détroit qui relie la mer Noire à la mer de Marmara et de revoir sur les côtes les emplacements des monuments et des quartiers visités les jours précédents est un vrai bonheur. Le soleil est au rendez-vous et le bateau nous appartient, privatisé par notre groupe pour la traversée : que demander de plus ?
Les enfants mais aussi les plus grands se bousculent auprès du guide pour écouter ses petites anecdotes ou ses blagues, une ambiance très conviviale règne ici, on souhaiterait arrêter le temps et rester ainsi en suspension entre ciel et mer... Mais, nous arrivons déjà (au bout d'une heure sur le Bosphore tout de même) dans un petit village de pêcheur. Nous accostons et nous nous sommes quelques-uns à nous lancer à l'assaut d'une colline bien abrupte possédant une vue imprenable sur la mer noire.
Après avoir récupéré quelques minutes de notre parcours sportif, les appareils photos sont de sortie et chacun prend la pose histoire d'immortaliser ce moment. Nous redescendons tranquillement en direction de la mosquée pour y prier le dohr puis en petit groupe nous cherchons un endroit où se restaurer. Nous avions que l'embarras du choix car il y a plusieurs restaurants. Au menu donc du poisson en tous genres ! Une petite glace pour digérer, une boisson fraîche ou encore un café ou pourquoi pas les trois et ça y est, il est temps de larguer les amarres...
Le retour est tout aussi agréable mais plus mélancolique, la nostalgie s'installe. Les mille et une images s'entremêlent et nous les retenons, les fixons au plus profond de notre cœur de peur qu'elles ne s'envolent. La cloche du retour a sonné et place maintenant aux derniers préparatifs.
Lundi 6 mai 2013
Il est temps de boucler les valises, descendre les bagages et libérer les chambres. Une ovation pour le guide et ça y est, il est temps d'embarquer dans le bus qui nous emmène à l'aéroport Attaturk, direction Orly...
Chaque voyage est unique et chaque personne qui y participe l'est également. C'est ce qui fait son originalité. Ce voyage nous a permis à tous de déconnecter de notre vie quotidienne et de découvrir Istanbul, une ville à la croisée des civilisations. Nous avons découvert des monuments exceptionnels fondés au temps des empires romains, byzantins ou ottomans. Mais au-delà de cela, Il nous a permis de passer des moments privilégiés avec nos proches ou nos amis. Il nous a confronté au partage et à la fraternité et il a contribué à nous enrichir dans différents registres : le Savoir et la connaissance mais aussi le savoir vivre ensemble.
En résumé, une semaine pleine de découvertes, de rebondissements, d'échange et de partage en tous genres agrémentés d'énormément d'émotions.
Enfin, ce fut un réel plaisir de constater que les organisateurs se sont démenés à chaque instant afin que ce voyage soit une réussite avec l'aide du Tout Puissant. Que Dieu vous récompense. Un grand merci à chacun d'entre vous.
Compte rendu de voyage de TOURE Goundo, avec la contribution de Fatima ZERIOUH